« La fiche d'information contient toutes les informations importantes pour les professionnel∙les et les institutions concernant l’application « NoA-Coach ». NoA-Coach combine l'autogestion numérique et un soutien professionnel. Les client∙e∙s suivi dans le cadre d’un traitement pour un problème d'alcool bénéficient d'un soutien supplémentaire pour atteindre leurs objectifs grâce à l'application comprenant notamment un coach numérique et un journal de bord des consommations.»

Cette brochure révisée avec un nouveau design et du contenu supplémentaire est envoyée exclusivement aux services spécialisés, en Suisse. Elle contient de nombreuses informations sur les substances psychoactives et les principaux messages de réduction des risques qui peuvent être transmis aux consommateurs et consommatrices de substances psychoactives.

Actuellement, 24 Etats américains autorisent la consommation de cannabis afin d'en ressentir les effets psychoactifs. Le ministère américain de la justice a proposé de sortir le cannabis de la catégorie 1 des substances considérées comme très addictives et propose de l'inscrire dans la catégorie des substances présentant un risque de dépendance modéré à faible. Dans cette catégorie, on retrouve notamment les médicaments contenant de la codéine. Cela permettrait de réduire le nombre d'interpellations pour possession de cannabis au niveau fédéral.

La journée d'action sur les problèmes liés à l'alcool a lieu le 23 mai 2024 et aura pour thème "alcool au travail". Les objectifs de cette journée sont la sensibilisation de la population, des médias, et des décideurs, de permettre d'ouvrir un débat public sur des thèmes tabous, d'offrir une plateforme pour toutes les institutions actives dans le domaine de la prévention, du conseil et de la thérapie en matière d'alcool.

L'enquête ESSPRI a interrogé 1094 hommes détenus en France sur leur consommation de substances psychoactives (tabac, alcool, cannabis, et autres substances) durant leur incarcération et avant. Les résultats montrent que les détenus sont exposés de manière importante aux substances psychoactives lors de leur détention et qu'une grande majorité des personnes détenues qui ont consommé durant leur détention consommaient déjà avant leur incarcération. Ces résultats mettent en lumière la nécessité de mettre en œuvre des mesures de santé publique en matière de prévention, de traitement et de réduction des risques en détention.

Dans cet article de la Revue soins infirmiers, les auteurs (Maxime Mellina, GREA et Quentin Ulveling, Eleusis) mènent une réflexion sur le potentiel thérapeutique des substances psychédéliques et le rôle des soins infirmiers dans les expériences d'état de conscience modifié. L'article est disponible en FR, DE et IT.