Le forum SELF 2022 a traité de divers thématiques autour de la question de l'autogestion ou éducation thérapeutique du∙de la patient∙e (ETP). Retrouvez le rapport ainsi que les différents exposés sur le site de l'Office fédéral de la santé publique.

AT-Suisse revient sur une étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine (AJPM), qui examine la fréquence d'artériopathies oblitérantes périphériques (AOP) chez les personnes consommant des produits du tabac sans combustion. La consommation de tabac à chiquer et à priser est associée à un risque deux fois plus élevé d'AOP.

L'Observatoire suisse de la santé (Obsan) a publié les derniers chiffres en terme de prescription de benzodiazépines en Suisse. Le Tessin et la Suisse romande ont des taux de prescriptions de celles-ci deux fois plus élevés que pour leur voisin alémanique.

L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) examine dans son rapport 2022 le fonctionnement du système international de contrôle des drogues et consacre un chapitre thématique à l'analyse de la tendance à la légalisation de l'usage non médical du cannabis.

Ce cours de l'International Drug Policy Consortium (IDPC) est divisé en 7 modules de 1h à 2h traitant de la décriminalisation des drogues et des modèles existants. Il est intégralement gratuit et permet d'obtenir un certificat à la fin de chaque module.

L’introduction de l’art. 3c LStup a suscité des questions quant à son application par les cantons. Dans son rapport de synthèse, Infodrog livre un aperçu des différents services cantonaux compétents et des défis qui se posent dans le cadre du soutien aux jeunes. L’analyse permet de constater que, avec la professionnalisation du droit de la protection de l’enfant et de l’adulte, l’art. 3c LStup n’apporte plus de valeur ajoutée et que, d’un point de vue juridique, les obstacles à une annonce auprès d’une instance 3c sont élevés. De plus, en matière d’intervention précoce (IP), l’art. 3c LStup n’est pas jugé pertinent : il arrive même qu’il soit perçu comme un obstacle.

Le rapport contient des recommandations au niveau national et cantonal/communal, qui ont vocation à montrer des voies possibles pour l’avenir. Il en ressort notamment qu’il conviendrait de mettre davantage l’accent sur un soutien précoce et adapté à la situation des jeunes, plutôt que sur le concept d’« annonce ».